On dit souvent que le climat économique en France est morose et qu’il est difficile d’entreprendre. Sans entrer dans le débat, en ce qui me concerne, après avoir fait des études à UCLA (Californie), je voulais garder la méthode américaine (dynamisme, flexibilité, ambition, esprit d’entreprise) mais l’appliquer en France, quelles que soient les difficultés. Pour l’instant, ca marche, je bataille un peu avec les administrations parfois, mais globalement, en prenant chaque obstacle au fur et à mesure on arrive à s’en sortir.
Autre chose, je pense qu’il y a deux, trois points sur lesquels il ne faut pas transiger. Par exemple, je ne m’investis jamais dans un produit auquel je ne crois pas. Et comme je suis très exigeant, je ne lance que des produits dont je suis vraiment satisfait. Ca fait vraiment la différence, parce-qu’après, il est bien plus facile de marketer et de vendre un produit en lequel on croit.
Une autre chose, c’est que je reste à l’écoute. Il est facile d’être aveuglé par sa « géniale » idée, d’occulter les critiques, et de faire semblant d’ignorer que le produit n’est pas si intéressant. Plus on investit, de temps et d’argent, moins il est facile de lâcher l’affaire. Du coup, une bonne solution est de rester à l’écoute : de ses proches, de ses associés ou des amis qui donnent leur avis. Dans un business-model où tout repose sur l’interface utilisateur, les remarques les plus naïves sont parfois les meilleures.
Voilà pour moi. Et en dernier lieu, si les projets prennent du retard et que les imprévus s’accumulent, une dernière solution est de convoquer en pensées mon maître spirituel, le génial Steve Jobs, et me demander comment il aurait réagi 🙂
“If you haven’t found it yet, keep looking. Don’t settle. As with all matters of the heart, you’ll know when you find it. And, like any great relationship, it just gets better and better as the years roll on.”