Salut Fred, c’est Jamy !
Aujourd’hui c’est mardi, on va donc apprendre des trucs, se poser des questions, regarder autour de nous et porter des bretelles de salopette, notre objectif étant, je vous le rappelle, de devenir maître du monde.
Par exemple, on pourrait s’intéresser à ce concept de géo-localisation dont on entend pas mal parler depuis quelques temps déjà dans les sphères connectées #youknow
La publicité, c’est mal. Mais en fait quand on se plonge dans le monde des régies, des annonces, des publishers, du bidding, etc, on se retrouve rapidement à manier des concepts assez complexes et à faire de la stratégie qui peut se révéler passionnante.
La publicité géolocalisée, c’est quoi ?
C’est l’idée que la publicité est localisée en fonction de l’endroit où vous passez. Du point de vue de l’annonceur – celui qui paie pour que l’on voit sa pub-, c’est assez intéressant. Prenez un restaurant par exemple, à l’heure du déjeuner, il peut avoir envie de pusher des annonces dans sa zone de chalandise, une façon plus susceptible de lui apporter des clients que de mettre des pubs sur Facebook qui vont se perdre dans le cyberespace, par exemple.
( cyberespace, tellement années 1990 : )
C’est ça qu’on appelle le Mobile-to-Store ?
Oui, ou l’idée que la publicité sur mobile peut avoir vocation à générer du trafic pour votre commerce. L’intérêt de cette publicité est qu’elle est extrêmement pertinente en terme de granularité de consommateurs, autrement dit, de précision de la cible à laquelle elle s’adresse. Lors des périodes de soldes où la concurrence est accrue, user d’une stratégie marketing qualitative ciblée peut être excessivement lucrative, comme l’illustre l’exemple de cette publicité mobile Kfc qui a vu, 90 % des “cliqueurs” de l’annonce faire dans la foulée une commande en ligne sur le site du fast-food !
Une stratégie SoLoMo
qui pourrait presque être un nouvel acronyme d’un quartier de New York, mais qui signifie en réalité Social, Local, Mobile ! Ou encore l’intention du marketing de devenir plus proche des consommateurs, dont la saturation en termes de message prévient de tout acte d’achat. On passe réellement d’une perspective one-to-all à one-to-one, ce qui améliore également la perception de marque, la dimension privilégiée, qualitative, etc. et in fine l’appréciation du client !
( Et à ce moment là, Jean-Claude Dusse entre dans votre boutique)
Et en termes d’analyses de data ?
Un autre atout d’une communication mobile de ce type est la qualité des informations que l’on peut remonter : entre le taux de clics et le taux de transformation directe, vous savez exactement quel type de consommateur a été séduit, quasiment en temps réel. Retenez ce que l’on dit du smartphone : always on, always in !
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Si le sujet vous intéresse, une bonne infographie ici et un super article là