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Jour 8. Action Réaction

Avez-vous déjà entendu parler du « lean start-up » ? C’est de cette façon qu’on nomme ces toutes petites entreprises qui se lancent sur la foi d’une seule idée, qu’elles veulent appliquer vite, très vite. On détermine un objectif  principal de type minimaliste, compris et intégré par toute l’équipe, on répartit les tâches, et on y va : pas de tortillage de nombril inutile (pratique assez répandue dans certaines structures qui consistent à tourner autour de la prise de décision pendant des heures «  Mais ne penses-tu pas que … ? » « Il faudrait peut-être que … «, « j’hésite encore, faisons donc un autre point dans dix jours pour décider d’attendre »). Autre aspect, on se limite pour l’instant aux étapes primordiales. C’est dans un second temps que l’on pensera le design, ou la stratégie de communication. Notre objectif est de mettre le plus vite possible le produit ou le service entre les mains du client, pour en étudier l’impact et corriger ensuite les détails. Eric Ries, entrepreneur américain qui a théorisé la Lean Start-up, parle d’un MVP, (minimum viable product) qui permettra de lancer la machine rapidement. Autre outil inévitable, le suivi Analytics et feedbacks, qui vous permettront de repérer rapidement les éventuelles failles de votre circuit de distribution, d’autant plus que celui-ci sera réduit au plus direct.

Le seul écart à cette stratégie minimaliste ? La phase de pré-test, sur des Early Adopters qu’on choisira les plus pertinents possibles. Certes, on va vite, mais on reconnaît que sa maman n’est pas la plus compétente pour juger de l’opportunité du projet. Rapide donc, mais exigeant et clairvoyant.

Autre avantage, s’il s’avérait que le produit ou service lancé fasse un flop, la flexibilité de la structure permettrait de réagir et d’adapter la trajectoire. A l’exemple de Dropbox, petite start-up au succès fulgurant, qui a adopté une lean trajectoire en lançant au plus vite son système de stockage, idée simple et brute, et qui en 15 mois a obtenu plus de 4 millions d’utilisateurs.

Pour finir, retenons ces trois principes de la Lean Start-up

  • Testez d’abord. Améliorez ensuite. Ne passez pas un an à peaufiner un produit qui n’intéressera peut-être personne.
  • Apprenez de chacune des étapes de conception, pour anticiper les obstacles futurs.
  • Lancez-vous. N’hésitez pas trop longtemps. Il sera toujours temps de changer de direction plus tard.

Jour 7. Nouveaux réseaux sociaux

Dans le billet précédent, il paraît qu’on a un peu critiqué Facebook en expliquant qu’on s’y ennuyait. Aujourd’hui, on va vous proposer deux nouveaux réseaux sociaux, que vous connaissez peut-être déjà et qui, (simple effet de nouveauté ?) sont vraiment cools.

Boldamatic _ C’est une application qui te permet de balancer des punchlines et des mots d’esprit, en les mettant en forme. Pour le reste, tu as un réseau d’utilisateur que tu suis et qui te suivent, et tu utilises l’appli comme Twitter.

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Pour qui ? Les fans d’haikus et de punchlines

Longévité probable : petit buzz + 6 mois

Vine _ Vine, c’est vraiment chouette. Tu crées et partages de petits gifs ou vidéos, d’une durée de 6 secondes. Se situe dans le même élan créatif qu’Instagram à ses débuts. Là aussi, tu suis des gens qui postent des vidéos, et qui re-postent ou likent les tiennes. L’avantage c’est que six secondes, c’est court, pas le temps de s’ennuyer, mais crée un bel effet, comme un gif.

Buzz moyen + 1 an

D’autres infos sur Vine : http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20130219.OBS9344/10-utilisations-inattendues-de-vine-la-nouvelle-appli-de-twitter.html

Amusez-vous bien !

Jour 6. Rapide bilan

Imaginez un réseau social où 90 % des informations seraient sans intérêt, aussitôt lues, aussitôt oubliées. Pourriez-vous y passer plusieurs heures par jour ? La réponse est : pas même quelques minutes. Et pourtant, c’est bien ce qu’on fait tous avec Facebook, non ? Faisons le point.

L’idée,  c’est que Facebook a pris dix ans, et nous aussi. Nos centres d’intérêts ont évolué, nos amis ont changé, (ou on a changé d’amis) et on ne voit plus tout à fait les choses de la même façon.

Prenons Jonathan, 30 ans, qui aurait ouvert son compte Facebook parmi les premiers, en 2004. Tout foufou, il a ajouté ses amis, liké les pages de R-Kelly et Adidas et accepté toutes les invitations aux applis les plus improbables qui lui ont été proposées.

2006, premier clash avec le réseau, il ferme son compte deux semaines, en mode « mes vrais amis sauront où me trouver ». Finalement il le réouvrira discrètement, faisant tout de même preuve d’une certaine lassitude. Il nettoie ainsi son compte, passe de 850 à 300 amis, tout en enviant ceux de ses proches, un peu à l’ouest, qui ne se connectent qu’une fois par mois et sont restés à 30 friends.

2007, en bon early-adopter, Jonathan achète son premier iPhone, et dispose rapidement de l’appli Facebook. Son taux d’utilisation explose, plus de deux heures de connexion par jour. C’est l’année où il part en échange universitaire à Mexico, Facebook lui permet de faire rager son réseau avec des photos de plage et de mojitos, pendant que ses copains sont à l’université à Dublin. S’il avait à l’admettre, Jonathan reconnaitrait une légère sensation d’écœurement à stalker comme ça la vie de ses amis ou de perte de temps à subir les statuts sans intérêt des moins finauds de ses proches (« J’en ai marre les gens ! Ok il neige, et alors ? » ou bien, version philo « La vie c’est d’aimer même si on ne t’aime pas en retour» ) ou pire, de gens qu’il n’a rencontré qu’une fois et dont il aurait oublié la tête si ce n’était leur profile pic pour la lui rappeler.

Mélanie, de son côté, a détesté devoir annoncer à la planète entière qu’elle était de nouveau single et se promet de ne plus jamais afficher son statut sentimental. Elle en aussi profité pour aller régler les paramètres de confidentialité, auxquels elle n’a rien compris, mais c’est fait exprès, ils changent tous les six mois pour ne surtout pas pouvoir être maitrisés par les utilisateurs.

Aujourd’hui, Facebook fait donc partie de la vie de Jonathan et Mélanie, au même titre que leur frigo ou canapé. Ils ont bien songé parfois à clore leurs comptes, mais sont captifs du réseau, par une peur étrange de manquer « quelque chose », alors que rien n’est arrivé depuis longtemps (et ils attendent quoi ? Une rupture ? Un décès ? ). Certes, Facebook leur a facilité la vie pour organiser leur pendaison de crémaillère, mais à part ça, notre intérêt pour Facebook décroit, et peut-être est-ce mieux ainsi…

(On me glisse dans l’oreillette que Facebook n’aurait que deux intérêts : organiser des soirées et pouvoir espionner ses ex. Un peu maigre non, en contrepartie d’une montagne d’informations inutiles ? )

Le vendredi, la 03 July Team vous parle !

Robin_ Comment concilier antibios et teuf du vendredi soir ?

Nicolas_ mémoire : j-2 ; problématique : problématique

Vico_ Aujourd’hui c’est mon anniv, avec un peu de chance j’aurais un Shiba Inu en cadeau

Yacine_ Barça-PSG, c’est combien les billets ?

Pascal_ Premier cours de boxe demain matin avec Yann

Yann_ Cours de boxe demain, l’occasion de taper sur mon patron

Matthieu H. _ Week-end post déménagement, ma vie dans les cartons

Mahaut_ Paul a dit qu’il allait m’augmenter

Paul_ C’est trop mignon de croire en ses rêves

Kiko_ Croquettes aux poulet, sieste

Jour 5. Zombie or not zombie ?

A ma sortie de l’école, il y avait deux types de jeunes diplômés : ceux qui rêvaient d’entrer dans une grande entreprise, de gravir les échelons et de voir leur salaire et différents avantages augmenter tous les deux ans et ceux pour qui l’idée d’avoir un supérieur hiérarchique envoyait aux oubliettes l’heureuse perspective de quelques tickets restaurants. Il n’est pas question de discuter ici de l’opportunité de telle ou telle situation, mais plutôt d’exprimer que, pour moi, envisager ma carrière professionnelle comme une suite d’aventures, de prises de risques, d’échecs et de succès, bref, d’être entrepreneur, a toujours été plus ou moins une évidence ( à 14 ans, je revendais des cd-roms de jeux piratés dans la cour du collège, dans l’optique d’acheter une machine à gaufres, puis de financer un bateau à voile – on en reparlera peut-être ;).

Mais, comme chacun ne l’ignore plus, être un entrepreneur est loin d’être un long fleuve tranquille. En particulier, si les jeunes entrepreneurs sont caractérisés par leur confiance, leur envie de se lancer, et parfois leur prise de risque ( on pense à Marc Zuckerberg, qui, à 22 ans seulement, refuse le milliard que Yahoo lui propose pour le tout nouveau et alors inconnu facebook ) ( 22 ans, allo, vous me recevez ?), ils n’en sont pas moins exempts d’angoisses, de craintes et de peurs.

Dans ce billet, je voudrais vous parler d’une de mes plus grandes craintes, qui, heureux hasard de la vie, en devient une force motrice. J’ai très peur de me lancer dans un projet, non pas qui va échouer, mais qui soit … sans intérêt. Un peu comme la vieille dame rue Poissonnière qui t’apostrophe pour te dire que c’est bientôt la fin du monde, je ne voudrais pas être complètement tout seul dans mon délire, m’enfoncer dedans, et ne plus jamais avoir la clairvoyance de me dire que là, mon projet ne mène nulle part, il faut changer de direction. On est bien d’accord, même si un échec fait toujours mal, il est normal de trébucher et on apprend souvent beaucoup de ses erreurs. Non, là, il s’agit d’être un zombie, au sens où l’entend Danielle Morill (http://www.daniellemorrill.com/2013/03/zombie-startups/), une de ces starts-ups qui au bout de un, deux, trois ans, est toujours … une start-up : on est toujours les trois mêmes associés du départ, on envoie quelques emails par-ci, par-là, mais en fait, on est des zombies, on se laisse vivre et rien ne se passe.

Pour l’instant, je croise les doigts, et me réveille tous les matins avec la certitude que je suis sur la bonne voie, que le meilleur est à venir. Dans un billet précédent, je soulignais aussi la nécessité d’être bien entouré, notamment de gens de confiance qui n’hésiteront pas à vous donner un avis sincère sur votre projet. Cela me semble également une bonne façon de rester alerte et réaliste, sur les chances de succès de son projet.

En résumé :

– faire preuve de recul et se poser des questions : est-ce que ca vaut le coup ? Quand est-ce que nos produits sortent ? Concrètement, s’il ne se passe rien, si vous êtes toujours en train de dire « bientôt, bientôt », c’est que les mois passent mais que le projet trépasse 😉

– Egalement, s’avoir s’entourer, de gens compétents qui apporteront un avis constructif sur votre projet et vous empêcheront de vous empêtrer dans une voie sans issue.

Bonne chance !

 

Jour 4. L’avis de Paul

On dit souvent que le climat économique en France est morose et qu’il est difficile d’entreprendre. Sans entrer dans le débat, en ce qui me concerne, après avoir fait des études à UCLA (Californie), je voulais garder la méthode américaine (dynamisme, flexibilité, ambition, esprit d’entreprise) mais l’appliquer en France, quelles que soient les difficultés. Pour l’instant, ca marche, je bataille un peu avec les administrations parfois, mais globalement, en prenant chaque obstacle au fur et à mesure on arrive à s’en sortir.

Autre chose, je pense qu’il y a deux, trois points sur lesquels il ne faut pas transiger. Par exemple, je ne m’investis jamais dans un produit auquel je ne crois pas. Et comme je suis très exigeant, je ne lance que des produits dont je suis vraiment satisfait. Ca fait vraiment la différence, parce-qu’après, il est bien plus facile de marketer et de vendre un produit en lequel on croit.

Une autre chose, c’est que je reste à l’écoute. Il est facile d’être aveuglé par sa « géniale » idée, d’occulter les critiques, et de faire semblant d’ignorer que le produit n’est pas si intéressant. Plus on investit, de temps et d’argent, moins il est facile de lâcher l’affaire. Du coup, une bonne solution est de rester à l’écoute : de ses proches, de ses associés ou des amis qui donnent leur avis. Dans un business-model où tout repose sur l’interface utilisateur, les remarques les plus naïves sont parfois les meilleures.

Voilà pour moi. Et en dernier lieu, si les projets prennent du retard et que les imprévus s’accumulent, une dernière solution est de convoquer en pensées mon maître spirituel, le génial Steve Jobs, et me demander comment il aurait réagi 🙂 

If you haven’t found it yet, keep looking. Don’t settle. As with all matters of the heart, you’ll know when you find it. And, like any great relationship, it just gets better and better as the years roll on.”

Jour 3. On a fait des applis

Dès le départ, notre intention était de faire des applications mobiles hyper simples mais très utiles.  C’est comme ca qu’est née Hungry Now.

Hungry Now, qu’est-ce que c’est ? : une géolocalisation de fast-foods. Aujourd’hui, pour trouver un Quick, il faut télécharger l’application Quick, pour trouver un Starbucks, il faut télécharger l’appli Starbucks, etc. Facile d’imaginer les regrouper dans une même application ! Et si cela existe déjà, on voulait insister sur le design > travaillé et la user interface > fluide.

Et ca n’a pas été simple ! On a changé au moins quatre ou cinq fois de piste graphique : trop « kikoulol », trop froid, déjà vu, etc. A l’arrivée, on est assez content, l’appli est fun et pétillante, avec option « moins-d’un-click » pour avoir votre itinéraire. 

Et après ?

On a d’autres idées ! Après Hungry Now viendra Cash Now, et Gasoil Now, sur le même principe : où que vous soyez – nos applis marchent dans le monde entier -,  trouvez le distributeur de billets ou la station essence la plus proche. Simple et efficace !

Jour 2. C’est quoi ce nom ?

La question qu’on nous pose le plus souvent !

En fait, il y a plusieurs raisons, une vraie légende urbaine ! Le chiffre 3, c’est celui du numéro de la rue au Vietnam où ont longtemps habité les parents de Paul! Mais 03 c’est aussi 30 ans inversés, et la promesse d’être entrepreneur avant cet âge fatidique. Nos quatre associés Pascal, Daniel, Matthieu et Paul ont aussi décidé de travailler ensemble le soir de l’anniversaire de Paul, né le … 3 juillet 1982. Beaucoup de signes pour un même chiffre, le nom de notre entreprise était tout trouvé !

Jour 1. On y va ?

03 July, c’est l’histoire d’une start-up qui se lance, un pari sur la réussite, une petite bientôt grande aventure. Alors on a souhaité en garder une trace, en vous faisant partager tout ce qui nous est passé par la tête ces derniers mois : idées, doutes, infos, et autres …

Sur ce blog, vous trouverez l’histoire de notre start-up, des infos sur nos applis mais aussi des astuces pour améliorer votre référencement, notamment pour les applications mobiles. Bonne lecture !