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WHYD – l’ultime expérience musicale

Mardi dernier, je suis allée dans le XXème arrondissement de Paris (comme NKM pendant sa campagne #lol), et j’ai rencontré Jie, qui a lancé il y a quelques mois le réseau social de musique WHYD

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Pourquoi c’est bien ?

Whyd, tu en as sans doute déjà entendu parler ici ou bien , c’est la plateforme géniale qui permet aux vrais passionnés de musique d’arrêter de jongler entre leur playlist Youtube, leur compte Spotify ou Deezer et leurs trouvailles Hypem. L’idée est que quelque soit la plateforme, toi ce qui t’intéresses, c’est d’écouter une playlist, de préférence non interrompue et sans avoir à jongler d’un site à l’autre.

Sur Whyd, pas de pub, pas de coupure.

En trois étapes tu t’inscris, on te demande de renseigner ton style de musique préféré et ensuite on te propose des prescripteurs qui partagent des sons dans tes goûts. 

Ensuite tu as juste à appuyer sur le tonbou et roule ma poule.

Evidemment, tu peux surtout importer tes morceaux préférés, quelques soit la plateforme sur laquelle il se trouve.

Et si tu as un compte Premium, comme Whyd travaille main dans la main avec Deezer et Spotify SF, tu récupères évidemment sur Whyd les avantages que tu as sur ton lecteur habituel !

Les atouts majeurs

> le fait de pouvoir lire indifféremment tes morceaux préférés de Youtube ou de Soundcloud, Deezer, Spotify ou encore les autres

> le gros potentiel de recommandation. Bah oui, la communauté actuelle de Whyd ce sont surtout des djs, des blogueurs et des labels. Suis les bonnes personnes et ta timeline de musique se remplira toute seule !

> le fait que les morceaux s’enchainent, sans te demander ton avis, et sans que tu n’aies besoin de réfléchir à ce que tu vas écouter ensuite, un peu comme une super radio personnalisée en fait !

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Pourquoi c’est plus que bien ?

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Pour la petite histoire, et c’est ce que Jie m’a expliqué, les garçons de Whyd (ils sont sept: Gilles, Jie, Adrien, Loïc, Tony, Damien, Guillaume, pianiste et dévelopeur ou rockeur et créa) ont quand même un peu beaucoup galéré pour arriver là où ils en sont : levée de fonds pas tout de suite évidente, travail acharné, etc. Une vraie histoire d’entrepreneurs. L’année dernière, un peu en galère, ils partent tous ensemble à San Francisco dans une maison louée pour l’occasion, histoire de recharger la batterie et marcher sur le sable crinière au vent

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La suite est plus heureuse : rencontre avec de supers investisseurs ( dont Serge Alleyne, de toktoktok.com) ; ouverture des bureaux à San Francisco ; sélection parmi les 10 start ups qui représente la France à SXSW et aussi enthousiasme considérable d’une communauté de music lovers qui deviennent de véritables curateurs du site. Jie me confie que même dans les moments les plus douteux, il se réjouit qu’aucun d’eux six n’ait pensé à tourner le dos à leur belle idée !

Bientôt tous Whyders ?

Aujourd’hui Whyd c’est 50 000 utilisateurs, plus de 700 000 chansons importées par des passionnés, des bureaux à Paris et à San Francisco et des artistes qui profitent de la viralité du site pour se faire connaître. Bien joué !

Le conseil: Sur Whyd, LoïcTony en particulier ont vraiment de purs playlists si tu es en manque d’inspiration !

The Grafi app – réponds à la carte postale de Mamie !

Ou l’une des phrases que j’ai le plus entendue dans mon enfance. Il y avait des gens qui écrivaient des cartes postales et auxquels il fallait répondre, soit se décoller de Captain Planet pour chercher un stylo, une feuille, une enveloppe, un timbre. Lourdeur & Angoisse.

Mais quand même, c’était bien mignon d’écrire à la main. Savez-vous que dans certaines écoles de Californie, les programmes prévoient plutôt d’apprendre aux élèves à taper à l’ordinateur ? Ou encore, aujourd’hui sauriez-vous reconnaître l’écriture de votre bien-aimé ?

Tout ça pour dire, que l’écriture se perd ma bonne Lucette, à moins que …

Grafi

Grafi est une start-up grecque que l’on a découverte sur Prefundia, la plateforme de prévision de succès pour les levées de fonds, dont on vous parlait ici. Et du coup, Grafi n’est pas encore sortie. Mais comme on est à la pointe de la hype, on vous en parle quand même.

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L’idée hyper simple est que l’utilisateur rattachera chaque lettre du clavier à la lettre qu’il aura écrite de façon manuscrite. Et du coup, il pourra envoyer ses textos… comme écrit à la main !

(mon boss me dit ‘on s’en fout’)

L’appli se déclinera aussi sous la forme d’un Messenger in-app, puis d’un Grafi mail. Mignon tout de même non ?

Michael Kourmoulis, le créateur, nous explique ceci :” L’année dernière, les textos ont été encore une fois classés comme la façon n°1 de communiquer à travers le monde. Comment quelque chose d’aussi impersonnel visuellement peut-il se classer n°1 ? “ 

Et il en parle dans Talk of Alabama, l’émission la plus regardée après une autre en Alabama.

On se tient au courant, si ça se trouve ça va maxi buzzer !

Le site qui prédit votre succès sur Kickstarter !

En 2013, des millions de gens ont participé à l’économie start-up, en finançant divers projets. Sur Kickstarter par exemple, trois millions de donateurs ont financé avec succès 19 000 projets pour un montant total de 480 millions de dollars !

Mais cette réalité ne doit pas masquer que de nombreux projets échouent tout de même, faute d’un financement à la hauteur. Kickstarter évalue à 43% le taux de succès du projet, pas même la moitié donc. 

Et c’est donc sur ce constat que s’est fondée Prefundia.

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Non, Prefundia n’est pas une agence d’assurance-vie pour entrepreneur malheureux, c’est au contraire une plateforme qui permet aux développeurs d’évaluer l’intérêt de leur produit AVANT de lancer une campagne de crowdfunding, qu’elle soit sur Kickstarter ou ailleurs. Grâce à une analyse fondée sur un ensemble de données, du nombre de pages vues à l’activité des followers, Profundia “prédit” la probabilité d’un projet de susciter l’intérêt des investisseurs. 

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Est-ce que ça marche ?

D’après Jeff Schwarting, le fondateur, plus de 1000 projets ont déjà soumis leur service à Prefundia et 318 sont actuellement en phase d’analyse. Surtout, ceux qui demandent un audit en amont du lancement de leur levée de fonds présentent un taux de succès 7 fois supérieur à ceux qui se lancent sans filet. Et les utilisateurs de Prefundia, en moyenne, lèvent 4 fois plus de fonds que les autres sur Kickstarter. 

“C’est juste que ça marche”, explique Schwarting. “Les gens qui créent leur communauté d’abord et qui lancent une campagne de levée de fonds ensuite rencontre bien plus de succès que ceux qui se lancent d’abord et essaye de construire quelque chose ensuite.

Et justement

Prefundia vient d’ouvrir sa plateforme aux entrepreneurs qui lancent une appli mobile ! Avec une moyenne de 2000 nouvelles applis par jour sur les stores iOS et Android, le nombre d’utilisateurs de Prefundia risque bien de décupler, sans compter que Prefundia se présente comme un agréable marketplace. 

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Dépêchez-vous, pour l’instant c’est encore gratuit côté entrepreneurs ! Et dites-nous si vous avez essayé !

http://prefundia.com/

Erodr – le vrai concurrent de Facebook ?

Ca faisait longtemps, aujourd’hui, on se fait un petit test d’appli… avec un produit non disponible en France, mais qui fait le buzz aux Etats-Unis.

Oui, oui, je sais, des concurrents de Facebook, soi-disant nouveau prochain réseau social, il en sort pléthore. Mais en y réfléchissant bien, quel est le principal problème de Facebook (outre les statuts de ta cousine de 14 ans / 35 ans avec son gamin ) ? 

C’est bien les paramètres de confidentialité, si compliqués qu’on a lâché l’affaire et que du coup, on ne poste plus rien.

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Erodr

Erodr c’est quoi ? C’est bien un réseau social, qui regroupe le meilleur de Facebook et d’Instagram (photos, actualité, réseau, etc.) combiné à l’instantanéité de Snapchat !

Chaque post a ainsi une durée de vie limitée, que vous définissez dans les paramètres, et qui évoluent éventuellement en fonction du nombre de likes. Erodr, comme eraser, effacer dans la langue de l’Oncle Sam.

Autre bon plan côté interface : vous pouvez -réellement- trier votre fil d’actualité en fonction de vos amis, de la popularité du post, du genre, etc. Le principe, c’est que contrairement à Facebook, les paramètres de confidentialité sont ex-pli-ci-tes. Et c’est sans doute par là que Facebook a pêché, en nous enfumant sous ses changements de Timeline.

Le bemol

Les constructeurs se concentrent pour l’instant sur les campus américains, notamment du fait de la grosse fonction géolocalisation : l’idée que tu vas trouver des “roadies”, des potes qui ne sont pas loin de toi.

Ci-dessous, Nancy, élevée au bon grain, nous explique comment marche son appli. Très mimi !

Erodr n’arrivera peut-être pas jusqu’ici, ou mourra de sa belle mort dans quelques mois, mais pour toi qui hésite à lancer ton Social Media, réfléchis à cette histoire de confidentialité et plus généralement, au fait de “jouer contre” tes utilisateurs : quel intérêt ?

L’inauguration de l’incubateur Alcatel One Touch – on y était !

Ce matin, j’étais à l’inauguration de l’incubateur Alcatel One Touch, en partenariat avec Paris Incubateur, qui est sis ( du verbe seoir, oui oui) dans l’ hôpital Boucicaut (qui a fermé du coup, hein, ils ont déplacé les patients). 

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Six starts-ups sont hébergés dans ce nouvel incubateur, trois en phases amorçage, trois en phase décollage.

Amorçage

1. Parmi eux, on retrouve nos copains de Track.Tldéjà repérés sous le nom de Jukeo lorsqu’ils étaient incubés au Spark Microsoft. Leur projet a évolué du simple pari entre amis à une véritable proposition de consommation sociale de musique, qui laisse entrevoir de belles perspectives en termes de cible (évènements, festivals, etc.)

2. Shoot4me est une start-up qui propose de regrouper l’ensemble de l’offre et de la demande de photos sur la même appli. Photographes amateurs pourront proposer leurs photos pour illustrer le travail de journalistes, par exemple.

3. Speekr, la petite dernière en phase d’amorçage est un service qui permet d’envoyer des messages de façon géolocalisée… Intriguant non ? On en reparlera par ici bientôt !

Démarrage

Les patrons de l’histoire, ou ceux qui organiseront les apéros dans la salle de garde, ce sont les trois start-ups suivantes, déjà bien avancées dans leurs projets :

4. L’impressionnante ePawn propose un écran tactile sur lequel on peut faire évoluer d’autres objets. Sa cible est d’abord les gamers avec de fantastiques (haha) perspectives, mais bien d’autres usages sont en développement. 

5. Autre bonne idée chez l’italienne Atooma, vous permettre de façonner votre smart-phone à la carte, sur le principe du “if this then that” (tiens, tiens)

6. Et enfin mais pas des moindres, Ayotle qui apparaît presque comme la plus geek de la bande, propose des écrans connectés, en mode Minority Report, très, très impressionant. image

On leur souhaite bon vent à toutes, et je me réjouis que certaines d’entre elles aient déjà croisé la route de ce blog, qui deviendrait presque une (petite) référence dans le monde des start-ups !

Love, love money ! Spark Up, la start-up de la semaine

Bonjour mon ami, 

Depuis quelques temps, toi aussi, tu en rêvais la nuit, à force de lire ce blog, tu en avais envie, tu as craqué et… tu as créé ta start-up ! Tee-shirts, applis, bijoux, assurément, ton idée est géniale, tout est là pour faire succès. Tout, sauf… les fonds qui pourraient te permettre de te lancer !

Du coup, tu as fait comme beaucoup ces dernières années, tu t’es adressé autour de toi : famille, amis, sugar daddies et levée de Love Money

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Mais le problème de la Love Money est double :

– tout le monde n’a pas des proches très riches ou très généreux, donc les sommes sont souvent moins élevées qu’attendues ;

– au niveau juridique, tu dois souvent donner en contrepartie des parts de ton capital, précisément si la somme est élevée – “juridique” ? brrr, quel vilain mot pour toi qui es un visionnaire et qui n’a surtout pas le temps/l’envie d’aller te fader tout le Code Monétaire et Financier !

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Le projet de Spark Up : share the love all around 

Spark Up te permet de rationaliser le processus de Love Money, en pitchant ton projet sur leur site et en le partageant via les réseaux sociaux. 

Une vision Marketing donc, puisque tu es sélectionné par Jérémy et Olivier (Sciences-Po, HEC) pour le sérieux de ton projet. 

Et surtout, Spark Up s’occupe de tout l’aspect juridique de la levée de fonds, notamment le fait de créer des actions financières pour tes proches. De cette façon, tu les associes vraiment à la réussite de ton projet, ce qui les incite aussi à participer vraiment. Selon la nature de l’action, tu peux par contre rester seul maître à bord. Une bonne façon de faire de toi un maître de l’actionnariat et financer ton bébé tout en rassurant tes proches sur la qualité du cheval sur lequel ils parient !

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De la même façon que tu aurais créé une cagnotte sur Leetchi pour le cadeau de ton cousin, tu crées l’équivalent d’une cagnotte sur Spark Up. Résultat : au lieu de réunir péniblement 32€ à l’ancienne, tu rationalises ta possibilité de lever des fonds !

Exemple : ton premier cercle ( parent, ami cousin) met 15% ; ton deuxième cercle (mère d’un pote, ancien boss, prof de ukulele) met 40%, etc. 

En trois mots 

– tu finances ton projet ;

– tu touches plus de monde grâce à ton réseau et au réseau de ton réseau ;

– tu rassures tes investisseurs. 

L’avenir de Spark Up

A terme, Jérémy (avec lequel j’étais au lycée figure toi) (#malife) m’explique qu’il entrevoit un partenariat avec les banques, qui pourraient lui adresser toutes les starts-up qu’elles-mêmes n’ont pas le “droit” de financer. Où comment répondre aux 70% de PME qui ont déjà rencontré un problème de financement !

Ta start-up cherche des fonds ? Contacte-les ! 

SparkUp en 1 minute from SparkUp on Vimeo.

EXCLU 03 July – BFIVE, joue là comme Messi !

Salut les gros,

Avec le retour du printemps vient aussi le temps de te remettre au sport, à moins que tu ne veuilles ressembler à une tranche de bacon grillé sur la plage, comme l’année dernière ?

Chez 03 July on a conscience du problème et on a cherché pour toi différentes solutions, chez les copains de BFIVE notamment, qui nous ont présenté leur concept archi foufou en exclusivité !

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BFIVE part d’un principe simple : les gymnases à Paris et en proche banlieue sont vides la plupart du temps – en soirée, le week-end et pendant les vacances scolaires.. Pourquoi ne pas alors en profiter pour te louer cet espace à ta bande de potes et toi ?

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Oui oui, tu as compris, c’est bien le concept dont tu rêvais, aller taper la balle, une fois par semaine ou plus, avec 8 ou 9 de tes amis !

Le concept

Hyper simple, tu cliques  et tu réserves l’un des quatre gymnases,

Sur place, un responsable BFIVE t’accueille, te prête chasubles et ballon (cuir ou feutrine au choix) et roule ma poule ! Tu peux venir à 2, 5, 9, 10 et s’il te manque un joueur ou que tu te fais zlataner, le respo gymnase peut jouer avec vous !

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Moins cher que l’Urban Foot et facilement accessibles en transports en commun, avec le luxe d’avoir son gymnase privatisé (un vrai plus pour le foot féminin), BFIVE c’est l’idée simple et efficace à laquelle tu peux même t’abonner pour avoir ton créneau réservé. 

Comme me l’explique Michaël, le concept peut se décliner – anniversaires, stages pendant les vacances, les gamins sont ravis et le taux de fidélisation dépasse les 90% !

Le futur

Beaucoup de de potentiel de développement pour cette belle petite start-up ! Réserver d’autres gymnases, développer le basket, le hand ou la danse classique, tous les sports loisirs que tu pourrais faire dans ces gymnases sous-exploités pour l’instant ! Sans parler d’une communauté BFIVE, des tournois qu’ils commencent à organiser – prends 4 copains et va affronter d’autres équipes amateurs dans le gymnase à côté de chez toi ! ; du réseau parisien mais petite couronnes également, d’une appli mobile, etc. Lancé depuis septembre seulement, le concept cartonne, avec déjà 2000 joueurs qui ont profité d’un des créneaux de BFIVE. 

Alors plutôt qu’aller jouer sous la pluie au fin fond du bois de Vincennes… Go BFIVE !

Mahaut 

Les mots de l’éditeur d’applications mobiles #3

Comprendre la logique publicitaire du display mobile

La semaine dernière, on a vu qu’historiquement, les principaux acteurs de la chaine publicitaire du display mobile était les annonceurs, qui ont quelque chose à promouvoir, les éditeurs, qui ont de l’espace à vendre et les Adnetworks, qui s’occupent d’assurer la transition.

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Avec l’augmentation du nombre de pages Internet, ces espaces ce sont multipliés, à tel point qu’ils ont fini par être vendu sous formes d’inventaires, achetés en gros par les Adnetworks, et revendus sous forme de packages aux agences media représentant les annonceurs. 

A l’époque, la facturation était simple : l’annonceur payait pour le nombre de fois où son produit apparaissait, logique d’impression, ou plus exactement, au coût par mille, c’est-à-dire, pour mille impressions. 

Mais cette logique n’était pas tout à fait satisfaisante, il restait nombre d’invendus et les annonceurs n’avaient pas vraiment la main sur l’endroit où leur produit allait apparaître (site de jeux, pour adultes, etc.)

En parallèle, les annonceurs ont commencé à entrer dans un monde analytics, et à voir quelles étaient les cibles qui “cliquaient” le plus. Sont alors apparus les Ad Exchange, qui ont proposer de passer de cette logique d’impression à une logique d’achat d’audience, en temps réel, grâce au RTB (Real Time Bidding) et aux données accumulées sur les internautes/mobinautes. Ce mode d’achat, par enchères en temps réel, a pris le pas sur le mode d’achat « classique ».

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Le RTB peut se définir comme suit : il consiste à vendre aux enchères des bannières publicitaires en temps réel, sur un ciblage précis. Concrètement, les plateformes Ad Exchange permettent aux acheteurs et aux vendeurs de se rencontrer, à l’image d’une place boursière, pour passer des ordres en temps réel sur des appels de pages publicitaire. Le RTB permet aux éditeurs d’optimiser la vente de leurs espaces, de diminuer le nombre d’invendus et le prix du eCPM est plus élevé.

Impression en temps réel - IAB
Pour l’annonceur, les coûts se sont rationalisés, en limitant les étapes de négociations et les investissements plus rentables. Les annonceurs privilégient ce mode d’achat car ils le trouvent moins obscur et davantage tourné vers de l’achat sur un ciblage spécifique, d’où une importance croissante de la data mais aussi des campagnes menées sur du long terme afin d’avoir le temps de les optimiser.

A l’heure actuelle, le RTB sur mobile reste marginal mais les investissements pourraient atteindre 500 millions de $ en 2016 aux USA. La France devrait suivre, étant le 4e marché du RTB en Europe.

Une augmentation de la demande et de l’offre, un développement technique des serveurs européens pour le traitement des données à très grande vitesse et une amélioration des données de ciblage sont parmi les challenges à relever pour augmenter la part du RTB mobile.

L’avenir !

Trop swag ton Franprix !

La tendance du moment c’est clairement ton supermarché. Il y a déjà le grand Karl qui a fait défiler ses mannequins dans un supermarché, à l’occasion du défilé Chanel automne-hiver 2014

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(Est-ce que lui ou Cara ont déjà mis les pieds dans un G20 pour aller acheter du papier toilette est une autre question…)

Et côté appli, la tendance se développe aussi. 

Trencubeimage

Il y a d’abord Trencube, une start-up toulousaine lancée en octobre 2013 et qui propose d’analyser la façon dont les consommateurs se déplacent dans votre magasin. Guillaume Lebret, le fondateur, a eu l’idée brillante de détourner le principe de l’analytics sur les sites e-commerce : puisque l’on peut analyser le parcours client en ligne, pourquoi ne pas imaginer, grâce aux smartphones, analyser le parcours client en magasin ?

Concrètement, son produit correspond à un boitier électronique que le commercant branche dans son magasin, loin des systèmes de capteurs thermiques hyper compliqués à gérer. Puis, le commerçant peut analyser en mode Saas les données recueillies : qui passe où, combien de clients sont entrés, combien de temps ils mettent à revenir dans le magasin. En effet, les clients sont identifiés de façon unique grâce à leur smartphone (je me demande un peu comment d’ailleurs, propriété des données toussa toussa mais je suis en cours d’enquête). 

Smiirl

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L’autre idée, également un boitier, est de visualiser de façon jolie et en temps réel le nombre de fans Facebook sur la page de votre magasin. Concrètement, vous posez le boitier Fliike sur votre comptoir et le chiffre qui défile invite vos clients “physiques” à aller liker votre page. On salue en particulier l’esthétisme de l’objet en bois, avec des volets qui tournent ” à l’ancienne” quand on imagine qu’un simple écran digital – mais moins stylé – aurait suffi. 

Trencube ou Smiirl, on voit se dessiner un marché des objets connectés en magasin, dont les possibilités sont sans doute très larges. Et vous, vous avez une idée ?

Les mots de l’éditeur d’applications mobiles #2

Bonjour petit lapin,

est-ce que tu as bien révisé tes leçons ? Oui ? Non ? Car attention, on te met au coin, et on t’oblige à porter des Croc’s pendant un mois. 

Bref, la semaine dernière, on a commencé à discuter du vocabulaire de l’éditeur d’application mobile

Cette semaine, rebelote, mais version régie publicitaire, un monde fabuleux dont on avait également déjà parlé, et dans lequel il se passe pleins de trucs. 

On va réviser quelques classiques. On va commencer très très simple et peu à peu, au fur et à mesure des articles, on compliquera les choses pour bien comprendre le marché. L’idée n’est pas de répéter ce qui a été mille fois écrit à ce sujet, mais d’envisager les choses de façon globales, logiques et progressives. Attention, on se concentre ici sur le marché du mobile, fortement influencé par la publicité sur le web. 

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D’un côté, il y a des annonceurs, qui veulent faire passer un message publicitaire. De l’autre, il y a des éditeurs d’applications mobiles (comme 03 July), qui ont de l’espace à proposer. Devinez ce qu’il va se passer.

Le display : c’est le terme classique pour désigner l’ensemble de ces annonces – bannières par exemple, mais il existe d’autres formats, comme les interstitiels, ces pages qui s’inscrustent sur votre appli au moment où vous l’ouvrez ; les habillages, par exemple une marque de voiture qui “encadre” la home page d’un quotidien ; les vidéos, etc. 

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Ces formats ont peu à peu évolués, en fonction des budgets annonceurs, et des contraintes techniques. Les annonceurs cherchent la qualité et des formats innovants. 

Le problème, c’est que rapidement on a vu apparaître des millions voire des milliards de possibilités : espaces, formats, etc. Les agences représentant les annonceurs ont pu être dépassés, de même que les éditeurs dont le coeur de business restaient les applications. Du coup, un ensemble de nouveaux acteurs sont apparus. 

Adnetworks :  un agent qui fait le lien entre annonceur et éditeur. Il n’est pas fidèle à un éditeur, il peut par exemple acheter un ensemble d’espace disponible et le vendre à l’annonceur le plus offrant. Cela facilite l’échange et répond à une loi d’offre et de demande. Bien vite, l’achat/vente d’espace va se faire par système d’enchères. 

Bon, ça c’était pour la base de la base, mais on va y aller petit à petit. La prochaine fois, on verra comment les espaces publicitaires sont passés d’une logique d’impression à une logique d’audience,

A très vite !

Articles de référence ici et