Le mardi chez 03 July, on s’occupe de ta culture web, numérique, et digitale. La semaine dernière, on a évoqué ensemble le geo-targeting, cette pratique qui consiste à pusher des offres locales sur le mobile de l’utilisateur.
Cette semaine, on continue dans le thème des mots en ing, avec cette tendance, le Native Advertising, qui buzze un peu depuis quelques temps.
C’est quoi le Native Advertising ?
C’est un mode de publicité très fortement axé sur le contenu, avec des messages ciblés liés au contexte, pour le bénéfice de l’utilisateur. On va vraiment mettre l’accent sur le contenu éditorial de la publicité, de sorte que le contenu publicitaire est presque confondu avec le contenu du site.
Advertorial ou publi-reportage ?
En fait ton truc c’est juste une façon toujours plus subtile de caler de la publicité au milieu de l’expérience utilisateur ?
Oui, sauf que la publicité en natif propose un contenu souvent exclusif : une offre promo, une information pertinente, etc.
En plus, le format de la bannière publicitaire est souvent construit sur mesure pour le site pour lequel il est fait, ce qui donne à la Native Ad un angle de tir plus précis que du Mass Ad déployé au bazooka.
L’utilisateur au centre
Encore et toujours, de façon à ce que le ROI soit maximisé pour l’annonceur. En fait, la Native Ad est pensée presque comme si c’est l’utilisateur lui-même qui l’avait construite : sur Twitter, des tweets sponsorisés, sur la page Facebook d’une marque, de la publicité ciblée, etc. L’idée, c’est que c’est l’annonceur qui connait le mieux son audience, et c’est donc lui qui est le plus à même de construire du contenu calibré pour impacter.
La cousine sexy
C’est un peu ça, une version rebrandée de ce qui a toujours existé. Même si le contenu sponsorisée doit clairement afficher sa nature, l’idée de la Native, c’est quand même de proposer une expérience des plus agréables : on pense par exemple aux formats des vidéos Youtube, toujours plus novateurs.
Qui fait ça ?
Un peu tout le monde maintenant en fait, notamment les groupes médias. Il y a deux ans de cela, Forbes avait lancé une offre ( de 50 000 à 100 000 dollars tout de même ), pour proposer à ses annonceurs de venir directement intégrer leurs bannières, de la plus tradi à la plus innovante, dans son propre CMS construit pour l’occasion. Une initiative qui peut faire bondir les ventes d’espace jusqu’à 19% tout de même même si elle peut être controversé : quid en effet de la confusion entre avis du journaliste sur un produit, et publicité pour ledit produit accolé sur la même page ? Les détracteurs de cette pratique sont en effet gênés de la confusion et du manque de transparence qu’il peut y avoir entre un éditorial sponsorisé et un … advertorial 🙂
Donc en fait c’est pas nouveau ?
C’est vrai qu’il faudrait avoir passé du temps dans une grotte ces dernières années pour ne pas avoir repéré la spectaculaire évolution de l’univers du contenu monétisé : les annonceurs et éditeurs se creusent la tête en continu pour améliorer l’offre et le display de contenu pub.
Gageons que les prochaines années nous apporteront également leur lot de nouveautés !