Aujourd’hui comme il pleut, que la France a perdu et que nique sa mère, un petit article vénère, OKEY ?

A San Francisco, dans la Silicon Valley de la web et du tech et du bizz, certains s’inquiètent du fait que de plus en plus d’entre-so called-preneurs se soient un peu trop librement inspirés du concept de growth hacking, c’est-à-dire, franchissent quelques bornes.

ReservationHop, par exemple, est une start-up qui revend des réservations au restaurant, pour $5 ou $10. Appelez votre restaurant préféré ? Il est plein. Sur ReservationHop ? Une possible table pour vous, avec un nom fake que l’on vous donnera une fois le payement validé. Et pour le restaurateur ? La certitude de se faire enfler bien profond si “M. John Doe” ne se présente pas car… ses tables n’auront pas été revendues !

Autre exemple de rageux, MonkeyParking qui propose aux automobilistes qui s’en vont de vendre aux enchères leur place, moyennant bien sûr une commission.

Le principe est à chaque fois le même, vendre un service qui jusqu’alors ne coûtait rien ou alors l’accès à des infrastructures publiques. Et ca peut continuer à se développer ! Après les tables de restaurants, les places de concert, les évènements gratuits mais à réserver, etc. Crevards, on vous dit !

Alors où est la limite ? Sans doute au fait d’apporter une réelle plus-value à la communauté, quitte à être un peu borderline au départ, façon Uber. 

J’espère que ce post ne vous donnera pas de mauvaises idées – ou appelez-moi, on partage !