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Les mots de l’éditeur d’applications mobiles #2

Bonjour petit lapin,

est-ce que tu as bien révisé tes leçons ? Oui ? Non ? Car attention, on te met au coin, et on t’oblige à porter des Croc’s pendant un mois. 

Bref, la semaine dernière, on a commencé à discuter du vocabulaire de l’éditeur d’application mobile

Cette semaine, rebelote, mais version régie publicitaire, un monde fabuleux dont on avait également déjà parlé, et dans lequel il se passe pleins de trucs. 

On va réviser quelques classiques. On va commencer très très simple et peu à peu, au fur et à mesure des articles, on compliquera les choses pour bien comprendre le marché. L’idée n’est pas de répéter ce qui a été mille fois écrit à ce sujet, mais d’envisager les choses de façon globales, logiques et progressives. Attention, on se concentre ici sur le marché du mobile, fortement influencé par la publicité sur le web. 

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D’un côté, il y a des annonceurs, qui veulent faire passer un message publicitaire. De l’autre, il y a des éditeurs d’applications mobiles (comme 03 July), qui ont de l’espace à proposer. Devinez ce qu’il va se passer.

Le display : c’est le terme classique pour désigner l’ensemble de ces annonces – bannières par exemple, mais il existe d’autres formats, comme les interstitiels, ces pages qui s’inscrustent sur votre appli au moment où vous l’ouvrez ; les habillages, par exemple une marque de voiture qui “encadre” la home page d’un quotidien ; les vidéos, etc. 

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Ces formats ont peu à peu évolués, en fonction des budgets annonceurs, et des contraintes techniques. Les annonceurs cherchent la qualité et des formats innovants. 

Le problème, c’est que rapidement on a vu apparaître des millions voire des milliards de possibilités : espaces, formats, etc. Les agences représentant les annonceurs ont pu être dépassés, de même que les éditeurs dont le coeur de business restaient les applications. Du coup, un ensemble de nouveaux acteurs sont apparus. 

Adnetworks :  un agent qui fait le lien entre annonceur et éditeur. Il n’est pas fidèle à un éditeur, il peut par exemple acheter un ensemble d’espace disponible et le vendre à l’annonceur le plus offrant. Cela facilite l’échange et répond à une loi d’offre et de demande. Bien vite, l’achat/vente d’espace va se faire par système d’enchères. 

Bon, ça c’était pour la base de la base, mais on va y aller petit à petit. La prochaine fois, on verra comment les espaces publicitaires sont passés d’une logique d’impression à une logique d’audience,

A très vite !

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